Atténuer le choc culturel 1/2
27 sept
Aujourd’hui, je vous parle de choc culturel. Nous en avons tous entendu parler et même certainement vécu lors de nos expériences à l’étranger. Il est quasiment toujours vécu lors d'une retraite à l'étranger.
« Le choc culturel, c'est le conflit mental, émotionnel et social qui surgit chez un individu lorsqu’il entre en contact avec d'autres manières de vivre, d'autres façons de s'organiser, d'autres pratiques, d'autres mœurs, d'autres valeurs et d'autres croyances que les siennes ».
Il se décline en 4 phases:
- La lune de miel : La nouveauté du mode de vie, des rencontres et des expériences sont stimulantes et appréciées positivement par tout nouvel arrivant. Elle se caractérise par un sentiment d’euphorie et de curiosité : « tout nouveau tout beau ». Selon les circonstances cette phase peut s’étendre aux premiers jours, aux premières semaines, voire même aux six premiers mois du séjour.
- Le choc culturel proprement dit : Après quelques mois de vie à l’étranger, notre retraité expatrié est confronté aux réalités de son pays d’accueil et là, contrairement au regard porté par un touriste, tout n’est pas toujours beau…il s’ennuie de ses amis et de sa famille, se sent incompris et isolé surtout s’il vit dans un pays où on parle une langue différente de sa langue maternelle. Les différences appréciées au début sont moins bien supportées. De plus les comportements des locaux apparaissent difficiles à comprendre et peuvent laisser croire que ces derniers ne l’aiment pas. Cette phase s’accompagne de colère, frustration, confusion d’irritabilité et éventuellement rejet de la culture d’accueil. Des symptômes de stress tels que fatigue, ennui, difficulté de concentration, fatigue, besoin dormir, envie de manger peuvent apparaitre. L’intensité «choc» variable selon les personnes et dépend plus de l’ouverture d’esprit de notre individu que de son pays d’accueil.
- La récupération se fait plus ou moins facilement, en fonction de sa capacité d’adaptation, sa souplesse d’esprit et son niveau d’acceptation face à une culture différente de la sienne. C’est processus qui est personnel à chacun. Cela demande à notre senior expatrié souvent d’aller vers les locaux de s’ouvrir à cette nouvelle culture, de nouer nouvelles relations. Il faut également une certaine dose d’empathie. Bien sûr, des difficultés peuvent persister mais l’individu trouvera des moyens de les surmonter ou de les contourner.
Certaines personnes ne s’adapteront jamais complètement à leur terre d’accueil et resteront toujours critiques face aux différences et préfèrent vivre en vase clos avec leurs compatriotes appréhendant leur environnement à travers la vision réductrice de clichés et stéréotypes. Dans les cas extrêmes, le retour en France est la seule solution possible.
- L’adaptation : dans la phase ultime, le point de vue de l’individu change et lui permet de poser un autre regard sur sa culture d’accueil. Il en accepte les usages et prend y plaisir, trouve ses repères et remplace ses anciennes habitudes par de nouvelles, il devient capable de s’exprimer sans difficulté.
Tout cela est bien joli mais comment fait-on en pratique pour s’en sortir pour réussir sa retraite au soleil ? La suite au prochain numéro (post).
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